Le lundi 22 janvier 2024, la Chaire RENEL a organisé sa première demi-journée de l’environnement sur le thème suivant : « Quelle place pour l’environnement dans la recherche en économie ? ». Deux tables rondes se sont succédées, dont une en collaboration avec la Chaire Economie, Finances, Numérique (EFNUM) pour aborder les liens entre finance et climat, ainsi que les relations de l’économie et de l’environnement.
Après un accueil café, la demi-journée a débuté par la table ronde en collaboration avec la Chaire EFNUM, elle aussi affiliée au BETA de l’Université de Lorraine. Sous la modération de Verónica Acurio Vásconez, directrice scientifique de la Chaire, les chercheurs spécialistes de la finance ont discuté des interactions entre la finance et le climat. Ainsi, Clément Mathonnat a introduit la table ronde avec les enjeux de la recherche en finance climatique. Sophie Béreau a ensuite approfondi en abordant les mesures d’impact environnemental et sociétal dans la finance soutenable. Julien Thavard a conclu la table-ronde en discutant des liens entre risque climatique et risque financier.
La seconde table-ronde, modérée par le titulaire de la Chaire RENEL Alexandre Mayol, s’est concentrée sur la recherche en économie et son rapport à l’environnement. Maxime Desmaray-Tremblay, titulaire de la chaire de professeur junior sur les modalités de l’intervention publique dans une société en transition, a donc débuté par un retour sur l’histoire sur l’économie de l’environnement. Par la suite, Lesly Cassin, conseillère scientifique de la Chaire, a présenté le développement des projets de recherche en économie de l’environnement : quelle prise en compte de celui-ci, quelles difficultés, quelles perspectives ?
La demi-journée de l’environnement s’est conclue par un déjeuner offert aux participants, qui fût l’occasion de revenir de manière plus informelle sur les riches échanges de la matinée. Par cet évènement, la Chaire RENEL continue à élargir son champ d’étude de l’économie de l’environnement en impliquant d’autres domaines de la science économique, comme la finance et le numérique. Elle souhaite accentuer ses efforts dans ce sens pour diversifier les éclairages théoriques sur l’environnement conformément à son objectif : mettre l’accent économique sur la gestion des ressources naturelles à chacune des échelles.
Par Axel Bardon.